LE RETOUR D'AUSCHWITZ
Peu de retours justement... Le fait que je puisse les exiger, à la fois par souci de l'intérêt des élèves (certains ont été bouleversés par le voyage et leur détresse, du moins celle qu'ils affichaient, me semblait exiger un passage à l'écrit - ou toute autre forme de restitution - afin "d'évacuer" et davantage maîtriser ce trop-plein d'émotion), à la fois dans le but de disposer d'un peu de matériel pour conduire une tentative d'évaluation de ce voyage, a été mal perçu par les élèves qui se sont sentis agressés.
Outre ces trois textes, deux élèves ont choisi une autre forme de restitution : Bénédicte, musicienne, a composé et Julie a réalisé quelques croquis, sur place, puis de retour chez elle. Je ne peux cependant pas les présenter ici, ne les ayant pas à ma disposition.
- Les textes de : Benjamin, Erika, Mélanie
- Une restitution un peu particulière
Le 6 avril 2005
Je vais vous raconter mes impressions et sentiments ressentis lors de ma " visite " à Auschwitz. Je tiens d'avance à m'excuser pour le vocabulaire peut-être mal approprié dans certains cas.
En entrant à Birkenau j'ai ressenti de grandes choses. Tout d'abord je sentais un poids qui pesait sur le groupe, il n'y avait plus de bruit et je n'avais pas envie de parler (pourtant je suis bavard). Ce lieu est un lieu qui inspire le respect et le silence, c'est ainsi, on ne peut pas l'expliquer. Puis je me suis mis à observer les bâtiments et je les trouvés " jolis ", ils n'étaient pas bâclés construits n'importe comment comme je le pensais. J'ai essayé de comprendre pourquoi et j'en ai déduit que c'était un trompe-l'oeil, l'apparence extérieure était là pour cacher l'horreur et la misère intérieure.
La découverte a débuté par un discours de Jules, ancien déporté dans plusieurs camps " et du guide, nous présentant sur quoi nous marchions, la Rampe d'accès au camp. Jules nous expliqua qu'elle avait été construite par les femmes du camp déjà affaiblies par leur détention, alors que, je cite Jules, " des hommes il y en avait plein juste à côté ". Il avait l'air très touché par le fait que les S.S. aient pris des femmes pour cela, il trouvait ça très humiliant je pense. Ensuite nous avons traversé un petit pont dans le camp des hommes, et nous y avons visité un bloc sanitaire, où le guide nous a expliqué que les déportés n'avaient vraiment pas beaucoup de temps pour faire leurs besoins physiologiques c'était de l'ordre de quelques secondes matin et soir c'est tout. Les latrines c'est 80 trous dans une marche de béton sur deux rangées. En sortant de ce lieu, nous sommes entrés dans un bloc de stockage car il n'y a pas d'autres mots. Les lits étaient inclinés de façon à ce que les déportés tombent, ils étaient sur trois étages de 5 personnes avec une seule couverture, des conditions qu'on ne sauraient supporter aujourd'hui. Après nous sommes entrés dans le camp des femmes et avons vu un bloc-dortoir où contrairement aux hommes les lits étaient en ciment. Dans l'un des 2 blocs similaires nous avons découvert des peintures faites par un ancien déporté représentant la vie au camp. Puis nous sommes passés à l'arrière du camp où se trouvent les vestiges des chambres à gaz et crématoriums. Nous sommes passés devant une stèle dont le sol devant était parsemé de morceaux d'ossements humains, j'ai trouvé cela un peu choquant. Mais le pire restait à venir. Nous sommes arrivés devant les lacs où étaient jetées les cendres des corps brûlés dans les fours. Ces lacs rejetaient en permanence ces mêmes cendres, le sol était recouvert d'une couche de cendre, une amie m'a même fait remarquer que les taupes faisaient des mottes de cendre au lieu de mottes de terre. La découverte a continué par la visite d'un petit musée dans le bloc où les déportés passaient les visites médicales. Le sol de ce bâtiment était recouvert de carreaux de verre pour qu'on ne l'abîme pas. On a vu dans une pièce les machines qui servaient à désinfecter le linge des juifs et autres déportés. Puis nous sommes sortis de ce lieu après avoir observé des photos de déportés avant leur déportation, qui étaient exposées sur de nombreux murs. Devant ce bâtiment Jules nous a raconté quelques souvenirs de sa déportation notamment, sa participation à la marche de la mort. Ce témoignage était très émouvant car la voix de Jules tremblait autant que ces jambes et que les miennes.
J'avais de gros frissons pendant 5 minutes. Puis il s'est mis à pleurer et beaucoup en ont fait de même. Nous sommes allés au mémorial où nous avons fait une minute de silence. Puis direction le bus et Auschwitz. Dans le bus j'ai été un peu déçu de n'avoir été touché que par les paroles de Jules et du guide qui étaient très touchantes et indispensables pour cette découverte.
Arrivés sur le site d'Auschwitz nous avons mangé en 12 minutes, mais honnêtement je n'avais pas vraiment faim. Nous sommes entrés par l'entrée principale et mythique où est écrit en gros sur une arche " ARBEIT MACHT FREI "qui signifie en français " le travail rend libre ", ce qui est totalement faux car si on travaillait autant que les S.S. l'exigeaient, il était très très rare de survivre. Puis nous nous sommes rendus sur la place d'appel où les S.S. rassemblaient, au garde-à-vous, les déportés parfois pendant presque une journée, pour les compter. Puis le guide nous a expliqué ce qui se passait lors des impossibles évasions, car quand on s'évade, 10 personnes de sa famille étaient kidnappées puis tuées au bout de quelques temps, quand l'évadé revenait il était mis à nu puis défilait avec une pancarte au cou " je suis de retour " et pendu par la suite après avoir été battu. Nous avons visité une exposition française dans un bloc où étaient exposées de nombreuses photos et des explications sur la déportation. Dans d'autres blocs on a vu des bureaux S.S., des chambres où les déportés dormaient sur la paille, on a également vu les cellules composées d'une latrine. L'une des choses les plus horribles que j'ai vu dans ce camp était une cellule de 90cm sur 90cm où étaient enfermées jusqu'a 4 personnes pendant 4 jours sans manger et travaillant la journée. En voyant cette pièce je me suis imaginé dedans et cette vision m'a horrifié même fait peur. Nous sommes allés dans un bloc où nous avons vu 2 tonnes de cheveux, la quantité est impressionnante quand on voit la place que ça prend, il y avait beaucoup de tresses, car le guide nous a expliqué que dans la culture juive les tresses étaient une coutume. J'imaginais mes amis se faisant raser comme ça sans pouvoir rien faire et je vous assure c'est terrifiant. Dans ce bloc il y avait du Zyklon B, le guide nous a dit que les S.S. en avaient commandé 46 tonnes, ce chiffre m'a fait peur car avec 1 kilo de ce " poison " on pouvait tuer 100 personnes, si les S.S. l'avaient utilisé dès le début, le bilan aurait été de plus de 4 millions de morts.
Puis, nous sommes passé au plus dur de la journée : la visite de la chambre à gaz et des 4 fours. En entrant dans la chambre à gaz j'ai de suite jeté un coup d'oeil sur les murs pour savoir si c'était vrai que les gazés pendant leur mort se sentant mourir s'agrippaient aux murs. Et bien, oui, effectivement il y avait de grandes griffures dans le béton des murs. La vision de ces gravures m'a pris à la gorge et m'a effrayé vraiment c'est une sensation très étrange. Dans la chambre à gaz il y avait une porte qui menait directement dans le crématoire. Il était composé de 4 fours longs de 3 mètres. Une élève a posé une question à Jules, si je ne l'ai pas entendue, j'ai bien vu la réaction de Jules qui s'est effondré en larmes et sorti de cette pièce où trop d'émotions surgissaient. Ce sont les larmes sur les joues que nous avons rejoint Jules à l'extérieur du camp où nous avons discuté de nos ressentis avec l'organisateur principal et les autres classes ayant participés à cette découverte.
Discutions écourtées pour des causes un peu révoltantes mais qui se terminent par une chansons de Ginette ancienne déportée également qui nous interpréta la chanson des Marais, chanson qu'elle a apprise lors de sa déportation. Et une fois de plus, nombreux d'entre nous étaient en larmes.
Jules et ses témoignages sont des choses très précieuses car ils ont pu nous permettre de voir, de comprendre et de ressentir des choses que l'on n'aurait jamais pu voir ni même imaginer sans lui. Car à Auschwitz si on n'a pas quelqu'un qui sache ou qui ait vécu ce qu'il s'est passé on ne peut pas éprouver autant de choses que ce que j'ai ressenti là-bas. Maintenant que nous avons vu les preuves de ce génocide, il est très important de faire découvrir à nos camarades, à nos parents et à nos amis ce que nous avons vu et de leur prouver que les chambres à gaz, malgré les dires de certains ont existé. Cette période ne doit jamais être oubliée, nous avons maintenant un devoir de mémoire, mais honnêtement je pense que ces images resteront à jamais gravées dans ma tête. Il est important de parler de ce que l'on a vu pour que plus jamais un tel massacre ne se reproduise. Le 06/04/05 est le jour où j'ai ouvert les yeux sur la cruauté et la monstruosité qu'un certain nombre peut faire subir à toute une population, pour le seul fait qu'elle est née juive et même quand un certain nombre parmi elle avait abandonné cette religion ou qu'ils ne savaient même pas qu'ils l'étaient.
Je tiens à remercier le guide et Jules sans qui cette " visite " n'aurait pas était enrichissante et Mme Mallard sans qui nous n'aurions pas pu découvrir ce lieu que tout le monde devrait avoir vu mais après un certain travail d'étude sur la Shoah.
6 AVRIL 2005...
Je pars à 3h, fatiguée d'avoir veillé jusque là dans une totale impatience ; cette phrase récurrente me hante l'esprit " Il n'y a rien à voir à Auschwitz ", renforcée par cette peur de rester insensible aux décombres de ce massacre. Je fais mes premiers pas dans Birkenau ; lieu qui me laisse sans voix alors qu'il y aurait tant à dire mon savoir et mon imagination complètent ma vision de cet espace indéfinissable et cette succession d'images horribles me noue le coeur. Jules, sur ces rails qu'il a traversés dans la terreur, nous raconte avec la force qui lui reste, son passé, qu'à peine nous pouvons comprendre dans ce monde où tout nous est offert. Alors l'émotion, la rage, la haine, la souffrance, se mêlent à son discours, sans réminiscence, ses souvenirs ineffables se lisent dans son regard, et nous, adolescents, adultes, tout simplement êtres humains du XXIème siècle, unis dans la compassion et la douleur, comprenons qu'à Auschwitz il y a tout eu : la vie, le mal, la mort...et chacun réagit comme il le peut, un sanglot, une tête baissée, une mise à l'écart ou même un semblant d'impassibilité...Et moi, éprouvée en profondeur par ce témoignage poignant qui sort des tripes, je regarde Jules, ce déporté, petit, un peu boiteux, drôle d'apparence, et je laisse mon esprit concevoir ce qu'il n'a jamais voulu concevoir : ma mère, ma soeur, mon père, rasés, violentés, entassés dans ces chambres à gaz, transportés vers des fours crématoires qui réduiront leur corps à des " poussières " sur lesquelles d'autres marcheront, comme nous-même l'avons fait inconsciemment. Puis, face à cette réalité incontestable, qui a dépassé nos doutes antérieurs, que certains tentent de nier, qui en indiffère d'autres, l'expérience de partage et d'humanité a effacé toutes nos différences et a rapproché des êtres liés par un choc émotionnel...
Ensemble, nous avons reçu une belle leçon d'humanité qui restera gravée à jamais et qui aura marqué l'infime partie d'une génération, dans l'attente de beaucoup plus...
Histoire/Mémoire, deux termes que l'on a confrontés pour aujourd'hui les assembler en un simple voyage.
" Je suis le passé, vous êtes l'avenir ", tel a été le dernier mot de Jules, conscient d'être une des rares traces de cette tragédie et fier de nous transmettre le flambeau, que nous tiendrons avec passion pour lui, pour ceux qui sont morts, pour nous, et pour ceux qui naîtront...
Mercredi 13 avril, une semaine après...
Ce sont des centaines d'images en noir et blanc, toutes plus troublantes les unes que les autres, qu'évoquait Auschwitz dans ma tête, ce mardi 5 avril 2005. Auschwitz n'était pour moi que des photos " sans couleurs " qui témoignaient dans mon esprit de l'irréel. C'est dans cet état d'esprit que je partais en Pologne, le mercredi 6 avril 2005.
Après trois heures de bus, ainsi que trois heures d'avion, nous arrivâmes fatigués à Auschwitz. Puis après un silence étrange, je l'aperçus... L'incertitude m'envahit et je n'arrivais pas à croire que je me trouvais au seuil du plus grand camp de la mort, qui décima un million cinq cent milles juifs. Des juifs qui n'eurent pas d'autre choix que d'avoir pour cimetière Auschwitz-Birkenau. L'acceptation d'être là fut difficile, quand un homme âgé d'environ quatre-vingt d'ans, Jules, s'attarda sur cette rampe, sur laquelle il y a plus de soixante ans, il sautait d'un wagon à bestiaux pour travailler dans un camp où on l'avait envoyé. L'une après l'autre, ses paroles devenaient des cris d'humanité que chacun d'entre nous, avons eu envie de pousser. Comment des hommes, car là était le pire, avaient-ils pu commettre l'inconcevable ?... C'est ce que Ginette, Jules et les autres se sont demandés, il y a bien des années maintenant, mais cette question persiste dans leur tête, telle un spectre obsédant.
Deux personnes, " rescapées " de la Solution Finale, deux personnes qui m'ont paru tellement immenses malgré leur petite taille, deux personnes qui nous ont passé un message qu'à notre tour il faudra transmettre.
La visite du camp fut longue. Nous avions devant nous la plus grande industrie de mort, une usine à tuer, qui fit naître en moi un sentiment d'impuissance. Pendant des années, une poignée d'hommes a eu entre ses mains le destin de l'humanité, un pouvoir qui faillit éradiquer les mots tolérance et respect de notre vocabulaire, des mots qui sont la base de notre liberté. Chacun d'entre nous a reçu une belle leçon de vie que nous n'oublierons jamais, car c'est en remontant le chemin, longeant les rails de chemin de fer, qui nous semblait interminable, où nous avons marché sur les traces de milliers de juifs qui eux allaient dans le sens inverse, que nous nous rappellerons toute notre vie que la bêtise de ces hommes existe encore et qu'à tout moment elle peut tous nous emporter.
Alors s'il vous plaît, n'oubliez pas ce petit point gris qui se trouve quelque part en Pologne qui changea le cours du temps et l'humanité...
UNE RESTITUTION UN PEU PARTICULIERE...
Après de nombreuses hésitations, j'ai choisi d'intégrer ici quelques réactions d'élèves qui me sont parvenues par mail, après la fin des cours. Ils ont réagi assez vivement à l'un de mes courriers où je déplorais (mais ce n'était pas l'objet principal du message) l'absence de retours après le voyage. L'expression utilisée, visiblement maladroite ("décevant, mais révélateur") a déclenché une vive émotion dans la classe. Ces réactions sont finalement très révélatrices...
Le 7 juin, de K., qui n'a pas souhaité participer au voyage, à qui j'avais demandé s'il était possible qu'il m'en indique les raisons dans un court texte :
Je viens de recevoir votre e-mail et vais voir si je peux avertir d'autres élèves de la classe. Je considère pourtant qu'il n'existe aucune obligation d'écrire, comme il n'a heureusement existé aucune obligation de participer à ce voyage effroyable et indigne aux morts. Ecrire un texte après le refus de cette "expédition" ou après une participation signifierait un appauvrissement de l'auteur, du moins en adoptant la direction que vous aimeriez donner à cette écriture par vos insinuations et vos commentaires en classe, et n'aurait rien à voir avec un projet incitant les élèves à une écriture autonome, une recherche de la vérité ou même poussant les élèves à une prise de position (qui est nécessaire); il ne faut pas perdre une seule larme pour votre avidité de textes - récits de voyage - que vous n'arrivez apparemment pas à satisfaire. Heureusement, dans le monde capitaliste.
Je vous prie de ne plus me faire ces commentaires.
Quelques semaines plus tôt (le 19 avril), ce dernier écrivait pourtant :
Après avoir lu tout à l'heure la description sobre de monsieur Clamens, qui témoigne froidement de sa visite, je reviens sur le projet d'écrire quelques lignes sur le camp d'extermination en tant que lieu de réception d'élèves. Sans un effort considérable, il est impossible d'écrire quelque chose, aussi émotionnelle soit-elle; je pense à écrire une petite réfutation de ce voyage scolaire, que je considère comme un crime contre l'humanité.
Il y a dans ces mots déjà une position claire, déterminée; ce qui m'intéresse d'abord, c'est votre impression des lieux, après ce voyage:
Est-ce qu'Auschwitz est important pour vous en tant que musée et lieu de visite?
De E., le 11 juin :
Une bonne partie des 1L a eu part de votre email qui nous a plus ou moins surpris,ce pourquoi nous en avons longuement discuté.Je me permets de jouer le rôle d'intermédiaire...Je pense effectivement que votre déception a été grande, je le conçois parce que notre investissement n'a pas été régulier,que notre attention a été bien en-deça de vos exigences et c'est difficile à entendre mais je crois qu'on en a beaucoup vu, et je pense qu'on a du mal à tenir à tout ça,c'est beaucoup de choses qui nous tombent sur la tête en un minimum de temps et, pour des jeunes de 17 ans remplis d'illusions, de rêves, qui ont besoin de s'évader de ce monde souvent incompréhensif et incompréhensible, qui, consciemment ou non, veulent se protéger du mal, de la réalité,et qui ne veulent pas se plonger constamment dans cette horreur.Je vous assure que j'en ai vu beaucoup se remettre en cause,voir la vie et les gens autrement,interpréter des comportements différemment, cette expérience nous a enrichi humainement mais nous a aussi profondément marqué...je ne remets pas en cause votre façon d'enseigner, bien au contraire , vous nous avez apporté beaucoup, tant au niveau historique qu'au niveau humain, votre appui et votre connaissance ont été réellement bénéfiques à notre ouverture d'esprit, à notre connaissance de nous-mêmes et à la connaissance des autres.C'est pourquoi aujourd'hui je vous avoue que l'affectation a été sincère et profonde pour une grande majorité des 1ères L.Beaucoup d'entre nous l'ont très mal vécu et ont du mal, soit à écrire, soit à partager ce qu'ils ont écrit car nombreux ont été ceux qui ont écrit mais ne veulent pas le partager.De plus, certains n'ont pas ressenti le besoin de recourir à l'écriture,certains ont composé, d'autres en ont seulement parlé...Des réactions ont du vous surprendre et il est possible que certains n'aient simplement pas eu envie de s'investir mais le fait d'employer le terme "décevant mais révélateur" nous a touché et refroidi bien quil soit concevable que vos exigences soient au delà de nos capacités à exprimer notre ressenti...
Je vous adresse mes sincères remerciements pour cette année 2005 qui m'a permis d'y voir plus clair dans ma personnalité, dans celle des gens qui m'entourent, dans mes priorités, mes objectifs,ma façon de concevoir la vie,...
Je vous souhaite de bonnes vacances en espérant vous revoir prochainement...