Poèmes après la viste du camp D’Auschwitz. |
LES DEPORTES
Ils sont des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards
Ils arrivent dans ces maisons de la mort
Ils sont rasés, humiliés, bafoués, déshonorés
Certains s’accrochent encore à leur vie |
L’ENFER DES DEPORTES
Ils sont dans ces wagons, |
Coralie Mercier
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Chant d’espoir
Ecoutez… Ecoutez les cris sourds, étouffés des enfants d’Israël… Ecoutez les pleurs des enfants d’Abraham… d’un peuple qui part en fumée. Regardez, ces nuées noires, chargées de craintes, ces regards apeurés qui se consument, ces sueurs froides qui s’évaporent…
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Elisabeth Fillion
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In memoriam
Regarde-moi comme une pauvre vermine,
Nous arriverons à notre maximum En délivrant ce notre monde des juifs ! Déjà nous les avons captifs ! Hitler est ravi de l’organisation du camp. « eh toi, nettoie-moi ce sang ! » Allez, espèce de bête humaine Tes tentatives de s’enfuir sont vaines… De votre destruction nous sommes sûrs, Et nous sommes pleins d’espoir ! Vois tes plaies qui suppurent ! Bientôt tu ne seras plus que cendre noire… Sais-tu ce que j’ai fait de ta femme ? Cette scène encore m’affame… Je roderais encore cette nuit Pour surveiller ceux qui ne sont pas au lit… Et ta chère progéniture… Elle servira à nettoyer les murs Que tu encrasses de tes mains Décidément tu n’es pas humain !!! De votre destruction nous sommes sûrs, Et nous sommes pleins d’espoir ! Vois tes plaies qui suppurent ! Bientôt tu ne seras plus que cendre noire… Qu’avons-nous fait pour vivre cela !
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Mélissa Charlet
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