À partir de 9 ans.
Rendez-vous : métro Saint-Paul à 11h.
Gratuit sur réservation – Tél : 01 53 01 17 87 ou reservation.groupes@memorialdelashoah.org
Rencontre
Autour des ouvrages Un destin de Georges-Arthur Goldschmidt (L’éclat, 2016) et Sur la scène intérieure de Marcel Cohen (Gallimard, 2013).
« Savoir, dès le plus jeune âge, qu’on est frappé de quelque mystérieuse interdiction d’exister force à une interrogation quotidienne qui ne tarde pas à devenir certitude » (Un destin, 2016). La vie et l’œuvre de Georges-Arthur Goldschmidt créent des passerelles entre l’Allemagne et la France, l’histoire et la langue, la littérature et le témoignage. Pour Marcel Cohen, il importe de « faire avec presque rien ». Sur la scène intérieure s’ouvre avec une citation de Georges-Arthur Goldschmidt: « Tenter de reconstituer ce qui, en deçà du langage, dans le ressassement interne, peut encore être communiqué à autrui. » Un dialogue aux frontières des langues, des identités et des souvenirs, autour de ces « petites stèles » que sont leurs livres.
En présence de Georges-Arthur Goldschmidt et Marcel Cohen, écrivains / Animée par Michèle Tauber, maître de conférence en littérature hébraïque à Paris III Sorbonne-Nouvelle.
Lieu : parvis – Entrée libre
Dédicaces de Georges-Arthur Goldschmidt et Marcel Cohen à la librairie à la fin de la rencontre.
Lecture
A l’occasion de la parution de l’ouvrage Cartographie de l’oubli de Niels Labuzan (JCLattès, 2016).
1889. Jakob Ackermann et une vingtaine de soldats allemands débarquent dans le Sud-Ouest africain. Ils ont pour mission de créer une colonie de peuplement. Ils s’imaginent être des bâtisseurs, l’étendard de la modernité. 2004. En marge d’une journée commémorant le massacre des Hereros, un jeune métis namibien interroge son passé. L’un pense écrire l’Histoire, l’autre la questionne. Leurs voix se répondent. Elles racontent le destin de ces hommes et de cette terre convoitée, conquise, ravagée, où le XXe siècle est peut-être né.
Lecture par l’auteur, Niels Labuzan.
Lieu : crypte – Entrée libre
Dédicace de Niels Labuzan à l’espace ascenseur à la fin de la lecture.
Lecture
À l’occasion de la parution de Lettres à Khayè. Correspondance clandestine d’un amour en temps de guerre de Zysman Wenig suivi du Testament de Khayè Grundman-Wenig, 1942, éd. Calmann-Lévy, 2017.
Depuis qu’il a été interné au camp de Pithiviers, en mai 1941, Zysman écrit presque tous les jours des lettres d’amour à Khayè, sa femme. Quelques lettres en français sont censurées, les autres, écrites en yiddish, passent sous le manteau. Ces lignes serrées racontent aussi l’intimité, les peurs, la révolte et l’âpre quotidien dans le camp. Débordante de vie et d’amour, cette correspondance exceptionnelle dessine le portrait d’un couple malmené par l’histoire.
Lecture sur fond d’images par Jean Barat, musique de Jean-Noël Yven.
Lieu : Auditorium
Dédicace de Jacques Wenig à la fin de la lecture.
Lecture musicale
A l’occasion de la parution de l’ouvrage Wladyslaw Szlengel (1912-1943), le chansonnier du ghetto de Varsovie, poèmes traduits du polonais par Jean-Yves Potel et Monika Prochniewicz (Circé, 2017).
Des poètes écrivaient dans le ghetto de Varsovie. Jusqu’au dernier moment. Les textes de Wladyslaw Szlengel (1914-1943), « passaient de mains en mains et de bouches à oreilles ». Fin 1942-début 1943, dans une effervescence, Szlengel rassemble les poèmes et les donne aux archives clandestines d’Emmanuel Ringelblum. Il nous laisse, explique-t-il, des « poèmes documents » qu’il a lus à « des gens qui croyaient encore en leur survie ».
Par la Cie « Retour d’Ulysse » / Mise en espace : Justine Wojtyniak / Musique : Stefano Fogher / Récitant : Zohar Wexler. En présence de Jean-Yves Potel, historien et politologue et Monika Prochniewicz, traductrice. En partenariat avec l’Institut Polonais.
Lieu : crypte – Entrée libre
Dédicaces de Jean-Yves Potel et Monika Prochniewicz à l’espace ascenseur à la fin de la lecture musicale.
Anne-Sophie Moszkowicz, auteure de N’oublie rien en chemin (éd. Les Escales, 2017).
Anne-Sophie Dreyfus et Gilles Rozier, éditeurs, pour le livre de Hanan Ayalti Attendez-moi métro République (éd. de l’Antilope, 2017)
Lieu : librairie – Entrée libre
Vincent Dugomier et Benoît Ers, scénariste et dessinateur des Enfants de la Résistance (Editions Le Lombard, 2017).
Lieu : espace ascenseur – Entrée libre
Rencontre
Prolifique sous le IIIe Reich, le roman policier allemand – Krimi – est de plus en plus la cible de la censure, le régime cherchant à imposer le « bon roman policier allemand ». Le polar devient alors un champ de bataille idéologique investi par des écrivains juifs ou des résistants. Aujourd’hui, les plus grands auteurs du genre choisissent de placer leurs personnages dans ce même contexte historique. S’agit-il de défier l’Histoire ou de la revisiter grâce à de nouvelles approches ?
En présence de Vincent Platini, chercheur associé, Centre Marc Bloch, Berlin, Harald Gilbers et Romain Slocombe, auteurs de romans policiers. Animée par Hervé Delouche, membre de l’association 813 : les Amis de littérature policière.
Lieu : Auditorium
Dédicaces de Vincent Platini, Harald Gilbers et Romain Slocombe à la librairie à la fin de la rencontre.
Rencontre
A l’occasion de la parution de l’ouvrage collectif De la France occupée à la Pampa, mémoires entrelacées de trente survivants juifs émigrés en Argentine présenté par Hélène Gutkowski. Préface de Serge Klarsfeld (éd. Le Manuscrit, collection Témoignages de la Shoah, 2017).
Trente survivants de France, dont le plus jeune a 75 ans, se sont réunis et neuf d’entre eux témoignent dans cet ouvrage. La plupart des témoins sont arrivés après 1945 et leurs récits « entrelacés » relatent surtout leur parcours dans la France occupée. Ce travail collectif vivant, pédagogique et accompli, se lit d’une traite et mérite d’être relu tant il enseigne de connaissances nouvelles sur les relations entre les Juifs européens et le pays des Caudillos et des Juntes.
En présence d’Hélène Gutkowski, sociologue, Frédéric Baleine du Laurens, ancien ambassadeur de France en Argentine et Philippe Weyl, responsable de la collection « Témoignage de la Shoah », Fondation pour la Mémoire de la Shoah et des témoins. Animée par Audrey Aboab, psychologue.
Lieu : parvis – Entrée libre
Sylvia Gold, auteur des exilés de Goloskov, (Editions Fauves, 2016)
Charles Chandler, auteur de Sous Vichy, un enfant antillais dans les pas d’une femme juive, (Editions 7écrit, 2016).
Lieu : librairie – Entrée libre
Rencontre
A l’occasion de la parution de l’ouvrage Salomé aux enfers. Les carnets de Frania Mond de Jean-Marc Olivesi (Albiana, 2017).
Frania Mond, au centre du roman Le Salomé aux enfers s’inspire de Franceska Mann (1917 -1943), fameuse danseuse juive qui dansait dans les clubs de nuit et les théâtres à Varsovie, puis dans le ghetto, avec son amie Wiera Gran. En 1943, elle est envoyée de Bergen-Belsen à Auschwitz, où, selon plusieurs témoignages, elle aurait fait un geste héroïque à l’entrée de la chambre à gaz, provoquant une révolte. Dans cette fiction, Frania Mond raconte sa vie et celle de ses proches dans le ghetto de Varsovie à travers huit carnets écrits durant sa détention à Bergen-Belsen.
En présence de l’auteur, Jean-Marc Olivesi. Animée par Jean-Charles Szurek, directeur de recherches émérite au CNRS.
Lieu : crypte – Entrée libre
Dédicace de Jean-Marc Olivesi à l’espace ascenseur à la fin de la rencontre.
Evelyne German, auteur de Mamie blue, d’exil en exil (Editions Le Manuscrit, 2016).
Philippe Bernard, journaliste au Monde, neveu de Louis et Mariette Engelmann, pour l’ouvrage Sans toi, je serais en route pour un grand voyage (Editions Le Manuscrit, 2016). Philippe Bernard a réuni les journaux de Louis et Mariette Engelmann, ainsi que les lettres qu’ils ont échangées en 1941-1942. Il les a entrelacées pour transformer ce drame personnel en un récit haletant. Il est l’auteur des textes de présentation et des commentaires qui accompagnent ce livre.
Lieu : espace librairie
Kkrist Mirror, auteur de la bande dessinée Tsiganes (Editions Steinkis, 2008).
Lieu : espace ascenseur
Rencontre
Après la trilogie « Les trois secrets d’Alexandra » (Rue du monde, 2004), la plume de Didier Daeninckx retrouve le pinceau de Pef pour nous livrer un nouvel album « Papa, pourquoi t’as voté Hitler » (Rue du monde, 2016). Ils évoquent ici la montée du nazisme dans une Allemagne affaiblie par le chômage et le populisme. Mais comment raconter de telles histoires par les images ? Comment ces albums jeunesse deviennent-ils des passerelles entre les générations ? Dans De longues nuits d’été, d’Aharon Appelfeld, Valérie Zenatti dévoile les secrets de traduction de ce récit de voyage qui relate l’amitié entre Janek, un jeune garçon juif, et Papi Sergei, un vieil homme aveugle, pendant la guerre. Gribouillages et bavardages exigés !
En présence de Pef, auteur-illustrateur, et de Valérie Zenatti, traductrice. Animée par Barbara Mellul coordinatrice service formation, Mémorial de la Shoah et Adeline Salmon, coordinatrice service pédagogique, Mémorial de la Shoah.
Lieu : parvis – Entrée libre
Michel Stermann, auteur de Maman Grète. Une éducatrice venue d’Allemagne pour des orphelins de la déportation en France et autres portraits de famille, (Editions Edilivre, 2016).
Hazar Carr, traductrice de l’ouvrage de Maurice Carr, La Famille Singer. L’autre exil – Londres (Le Bord de l’Eau, 2016)
Lieu : espace ascenseur
Lecture
A l’occasion de la parution de l’ouvrage Lettres à Khayè correspondance clandestine d’un amour en temps de guerre de Zysman Wenig suivi du Testament de Khayè Grundman-Wenig, 1942. Préface d’Annette Wieviorka ; introduction de Jean Barat. Traduit de yiddish par Bernard Vaisbrot (Calmann-Lévy, 2017).
Depuis qu’il a été interné au camp de Pithiviers, en mai 1941, Zysman écrit presque tous les jours des lettres d’amour à Khayè, sa femme. Quelques lettres en français sont censurées, les autres, écrites en yiddish, passent sous le manteau. Ces lignes serrées racontent aussi l’intimité, les peurs, la révolte et l’âpre quotidien dans le camp. Débordante de vie et d’amour, cette correspondance exceptionnelle dessine le portrait d’un couple malmené par l’histoire et la folie des hommes pour, finalement, nous donner une magnifique leçon d’espoir et de courage.
Lecture par Jean Barat / Musique : Jean-Noël Yven.
Lieu : crypte – Entrée libre
Dédicace de Jacques Wenig à la fin de la lecture.
Didier Zuili, auteur de la bande dessinée Varsovie Varsovie (Marabout, 2017).
Lieu : espace ascenseur – Entrée libre
Concert
Helga Weissova a 11 ans lorsqu’elle arrive avec ses parents à Terezin (1941). Dans son Journal, qu’elle illustre par ses propres dessins, Helga raconte la souffrance mais aussi les petits moments de joie, comme pour répondre à la prière de son père : « Dis-leur ce que tu vois ». Ensemble, ils préparent un livre insolite pour les 37 ans de sa mère : Et Dieu vit que cela était mauvais, les aventures d’Aaron Gottesman qui n’est autre que Dieu descendu à Terezin !
Programme musical :
En présence de Teodor Coman, alto, Raquele Magalhães, flûte, Frédéric Stochl, contrebasse, et Delphine Cottu, comédienne.
Lieu : Auditorium
Rencontre
A l’occasion de la parution de l’ouvrage Avant que les ombres s’effacent de Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser, 2017).
Né dans une famille juive polonaise, Ruben Schwarzberg étudie la médecine à Berlin dans les années 1930. Sauvé une première fois par l’ambassadeur d’Haïti en 1938, il arrive par la suite à Port-au-Prince, après de nombreuses péripéties, grâce à un décret-loi de naturalisation qui autorise les consulats à délivrer des sauf-conduits à des Juifs. Il y devient un médecin réputé, et le patriarche de trois générations d’Haïtiens. Ce n’est qu’en 2010, quand Haïti est frappé par un séisme et que la petite-fille de sa défunte tante Ruth accourt parmi les secouristes du monde entier, que, pendant toute une nuit, installé sous la véranda de sa maison dans les hauteurs de la capitale, le vieil homme déroule pour elle son histoire familiale.
En présence de l’auteur, Louis-Philippe Dalembert. Animée par Kerenn Elkaim, journaliste.
Lieu : parvis – Entrée libre
Dédicace de Louis-Philippe Dalembert à la fin de la rencontre.
Concert de clôture
Esther Bejarano, née Loewy, vient d’une famille de musiciens. Arrivée à Auschwitz le 20 avril 1943, elle est admise dans l’orchestre de jeunes filles où elle joue de l’accordéon, sans avoir jamais touché cet instrument auparavant. Fin 1943, elle est transférée à Ravensbrück d’où elle sera libérée en 1945. En parallèle de son engagement politique et de son rôle de témoin, elle utilise la musique pour lutter contre l’oubli des crimes nazis. Depuis 2009, avec son fils Joram, elle s’est jointe aux rappeurs Kutlu Yurtseven et Rosario Penino, issus de l’immigration italo-turque et leur groupe Microphone Mafia. En yiddish, grec, turc, français, allemand et hébreu, le groupe interprète notamment de chants de résistance juive, des chansons de Brecht, de Théodorakis et des chansons antimilitaristes et pacifiques françaises et israéliennes.
Avec Esther Bejarano, Joram Bejarano et Kutlu Yurtseven.
Lieu : Auditorium de la Cité internationale des arts
Adresse : 18 rue de l’Hôtel de Ville, 75004 Paris
Tarif : 10€ / Renseignements : 01 42 17 10 70 ou actionculturelle@fsju.org
Réservation : www.festivaldesculturesjuives.org (à partir du début de mois de mai).
En partenariat avec :
La bibliothèque du Mémorial de la Shoah propose « les occasions de la bibliothèque », une braderie d’ouvrages, pendant toute la durée du Salon, proposant des livres et des revues d’occasion. Lecteurs, bibliophiles, donnez une seconde vie aux livres ! Livres à partir de 2€.
« Ne laissez pas vos livres dormir dans vos placards » : un formulaire sera mis à disposition des personnes qui souhaitent faire don d’ouvrages.
Entrée libre – Salle Korczak 2e étage du Mémorial de la Shoah
La librairie à ciel ouvert se tiendra sur le parvis du Mémorial de la Shoah – Entrée libre
La librairie du Mémorial sera ouverte au public pendant toute la durée du Salon du livre. Le Centre d’enseignement multimédia sera ouvert de 10h à 17h30, et exceptionnellement jusqu’à 20h30 le jeudi 8 juin.
Dans le cadre de :
En partenariat avec :