Rencontre autour de la parution d’Images clandestines. Métamorphoses d’une mémoire visuelle des « camps », d’Ophir Lévy, éd. Hermann, 2016.
Depuis les années 1960-1970, la mémoire confuse des camps de concentration et du génocide des Juifs est devenue peu à peu omniprésente, au point d’engendrer un authentique imaginaire des « camps » dont les motifs resurgissent dans des films n’ayant pourtant aucun rapport avec la Seconde Guerre mondiale.
Ces images clandestines apparaissent selon trois grandes modalités – l’imagerie, la persistance et la rémanence – qui affectent aussi bien le cinéma de science-fiction hollywoodien (Fleischer, Spielberg), les séries télévisées ou les films de zombies que le cinéma dit « d’auteur » européen (Godard, Bergman, Resnais, Akerman, Duras).
Ainsi, quelles images se trament sous les images ? Quel circuit mystérieux empruntent-elles parfois afin de parvenir jusqu’à nous ? Et surtout, de quelles obsessions et de quels discours nos images contemporaines sont-elles les véhicules ?
Ophir Levy enseigne l’histoire et l’esthétique du cinéma à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle. Docteur en histoire du cinéma (Paris 1 – Panthéon-Sorbonne), ses travaux sur les « images clandestines » ont été récompensés par le Prix de la Recherche 2014 décerné par l’Inathèque.
Cette rencontre sera suivie le 23 novembre de la projection à la Cinémathèque de Toulouse du film Je t’aime je t’aime d’Alain Resnais. (Introduction par Ophir Lévy)
En présence d’Ophir Lévy, historien du cinéma, enseignant à l’université Paris 3 et Paris Diderot.
Librairie Ombres Blanches
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