Depuis les années 1960, la bande dessinée a acquis une reconnaissance importante auprès des institutions, qu’elles soient muséales ou académiques. Elle a pourtant longtemps été classée dans la catégorie des « mauvais genres », comme la science-fiction et le polar. Comment la bande dessinée est-elle passée du statut de littérature « populaire » sinon « vulgaire » à celle de 9e art ? Devait-elle en passer par là pour que la Shoah puisse être abordée dans ses pages ?
En présence de Jean-Paul Gabilliet, professeur, université Bordeaux-Montaigne, Jean-Pierre Mercier, historien, conseiller scientifique à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, et Didier Pasamonik, commissaire de l’exposition.
Animée par Jérôme Dupuis, journaliste à L’Express.
Tarifs : 5€/3€