« Nombreuses sont les voies qu’emprunte un Juif pour rentrer chez lui », affirmait Aharon Appelfeld. Pour le paraphraser, on pourrait dire : « Nombreuses sont les langues qu’emprunta Appelfeld pour rentrer chez lui… » Pour l’écrivain, le point de départ de son écriture est lié à une disparition totale, non seulement des êtres chers mais aussi de la langue maternelle et des langues apprises, entendues dans le cercle familial.
En présence de Valérie Zenatti, traductrice et écrivain, Michèle Tauber, maître de conférences en littérature hébraïque, et Myriam Anissimov, journaliste et écrivain.
Lecture d’extraits par Laurent Natrella et Hanna Rosenblum, comédiens.
Animée par Colette Fellous, écrivain et éditrice.