La Rentrée littéraire
dimanche 09 octobre 2016 à 14h30
Comme chaque année, la rentrée littéraire est l’occasion d’échanger avec des auteurs sur leurs dernières parutions.
Si la littérature a le pouvoir de mettre en mots les années de guerre qui semblent souvent ineffables, elle est également un moyen d’interroger la prégnance des souvenirs, la difficulté de la reconstruction, la complexité de la mémoire et de la transmission.
Cette journée se déroulera en deux temps :
Partie 1 → 14h30
Un journaliste du sport restitue le destin tragique du « Mozart du football », Matthias Sindelar, qui résistera à sa manière à l’emprise du nazisme en Autiche ; tandis que les ombres des années noires de l’Occupation hantent encore les romanciers : un jeune homme traque son aïeul pour découvrir ce que fut l’action des administrateurs chargés de spoliations ; des antinazis farouches, après une halte à Sanary, le « Montparnasse-sur-Mer », sont pour les uns désignés comme « ressortissants d’une puissance ennemie », et en proie à la menace de la Gestapo ; des ados amoureux de jazz, envers et contre tous – traqués par les nazis, pourchassés par les collaborateurs, ou rejetés par la Résistance – s’efforcent pleinement de vivre leur jeunesse !
En présence de Gérard de Cortanze, Zazous (Albin Michel, 2016), Michèle Kahn, Un soir à Sanary (Lepassage, 2016), Eugène Saccomano, Le mystère Sindelar. Le footballeur qui défia Hitler (Les éditions de Paris / Max Chaleil, 2016), Alexandre Seurat, Administrateur provisoire (La brune au Rouergue, 2016)
Partie 2 → 16h30
Les auteurs de ces quatre romans nous amènent aux frontières de la réalité et de la fiction : en Pologne, un couple sans histoire part en voyage organisé, qui leur réservera pourtant un « tour mémoriel »… ; à Varsovie, dans les années 2010, un couple découvre les zombies de Juifs assassinés pendant la Shoah ; à Rome, la rencontre avec le Pape et un médailliste renommé, d’origine hongroise, entraîne un inéluctable processus de dévoilement… ; dans l’Algérie coloniale, Sarah, une jeune femme, meurt dans des circonstances mystérieuses après la Shoah…
En présence de Chris Simon, Mémorial Tour (éditions du réalisme délirant, 2016), Igor Ostachowicz, La nuit des Juifs-vivants, (traduit du polonais par Isabelle Jannès-Kalinowski, L’antilope, 2016), Olga Lossky, Le revers de la médaille (Denoël, 2016), Armel Veilhan, Au nom de Sarah (Ex-Aequo, 2016)
