À l’occasion de la parution de L’Affaire Wenger de Catherine Weinberger-Thomas (Flammarion, 2018)
L’Affaire Wenger n’est pas seulement un ouvrage personnel, intime. Il raconte aussi le combat de ceux qui comprirent, parmi les premiers, ce qui se jouait dans l’URSS de Staline, et furent prêts à en payer le prix pour défendre la liberté à l’ère des totalitarismes.
“ J’aurais dû couler des jours studieux et tranquilles, quand l’histoire de mon père m’a rattrapée. Jean Weinberger, alias Wenger, un père que je n’ai jamais connu. Poète et romancier d’origine juive, journaliste militant au groupe hongrois du PCF, amoureux de la France et de la liberté, il fut déporté à Drancy le 25 septembre 1942, puis assassiné à l’âge de 33 ans par les nazis… De la tragédie qui s’était jouée avant et qui avait précipité sa perte, je ne savais presque rien… Rien de la légende vivante qu’il avait été dans les milieux de l’antifascisme pendant les années 30. Rien des intrigues tramées en haut lieu, de Moscou à Paris, en un engrenage maléfique. Mais assez cependant pour donner à ce récit les accents d’un thriller politique… ”
Catherine Weinberger-Thomas
En présence de Catherine Weinberger-Thomas et d’Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherche émérite au CNRS
Animée par Adam Biro, éditeur et écrivain.