À l’occasion de la parution du Songe du photographe, de Patricia Reznikov, éd. Albin Michel, 2017.
Joseph, un jeune Parisien de quinze ans, tente de fuir l’indifférence de sa famille. Accueilli dans une maison d’artistes, il trouve sa place parmi des exilés au passé douloureux. Au récit de leurs histoires, Joseph panse ses blessures et fait l’apprentissage de l’amour. Éducation sentimentale et esthétique, réflexion sur la solitude, ce roman est aussi une ode à la photographie du XXe siècle, à celle d’André Kertész ou d’August Sander.