Depuis quelques années, des chercheurs étudient à nouveau la mémoire de la Shoah dans les premières décennies de l’après-guerre. Celle-ci s’est exprimée non pas vingt ou trente ans après, mais dès la sortie du génocide.
Pour autant, a-t-on alors vraiment pris la mesure du crime ? Comment expliquer l’effervescence mémorielle des années 1970 et 1980, en France et en Europe ?
Simon Perego, historien, Sciences-Po, Paris, François Azouvi, directeur de recherche, CNRS, directeur d’études, EHESS, Thomas Fontaine, historien, Henry Rousso, directeur de recherche, CNRS.
Olivier Lalieu, historien, responsable de l’aménagement des lieux de mémoire et des projets externes, Mémorial de la Shoah.