Le 24 février dernier, l’Ukraine était envahie par la Russie. Une semaine plus tard, le 3 mars, le procureur général de la Cour Pénale Internationale, Karim Khan, après avoir reçu le feu vert de 39 États parties de la CPI,ouvrait une enquête pour déterminer l’existence de crimes de guerre, indiquant que le « travail de recueil de preuves a commencé », tandis que l’avocat Philippe Sands appelait, dans une tribune au « Guardian » à la création d’une cour spéciale pour juger du crime d’agression commis contre l’Ukraine. Le 11 avril, la procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, annonce établit à 5600 le nombre d’enquêtes diligentées pour des crimes de guerre commis par la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine, et à 500 le nombre de criminels de guerre russes identifiés.
Cette table ronde ouvre le débat sur la question de savoir auprès de quelles cours, nationales et internationales, peuvent être jugés les crimes commis en Ukraine, et sur quels motifs se fondera l’accusation
Avec Clémence Bectarte, coordinatrice du groupe d’action judiciaire de la FIDH et co-présidente de la coalition française pour la CPI,
François Croquette, ancien ambassadeur pour les droits humains, directeur de la transition écologique et du climat à la Ville de Paris,
Joël Hubrecht, responsable de suivi scientifique et de programme à l’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice
Constantin Sigov, professeur de philosophie et d’études religieuses à l’université nationale de Kiev et directeur du Center of European Humanities Research,
Animation : Christian Delage, professeur à l’université Paris 8 et chercheur à l’Institut d’histoire du temps présent
La rencontre sera en français
Gratuit, sur inscription
La rencontre sera retransmise en direct sur le site internet, les pages Facebook et Youtube du Mémorial de la Shoah