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La redécouverte

Le 18 septembre 1946, Hersz Wasser, l’un des rares survivants parmi les membres de l’organisation, conduit des chercheurs à l’endroit où se trouvait l’immeuble du 68, rue Nowolipki. La première partie des Archives est extraite. La deuxième partie sera découverte le premier décembre 1950 seulement, à l’occasion de travaux de construction. En dépit de nombreuses recherches, la troisième partie, enterrée au 34, rue Swietojerska, n’a jamais été retrouvée.

Environ 6 000 documents, représentant 35 369 pages, ont été exhumés. Certains, abîmés, notamment ceux contenus dans la première partie des archives, ont dû faire l’objet d’une restauration. Bon nombre ont été conservés en excellent état. Il s’agit de manuscrits, de textes dactylographiés, polycopiés, imprimés, rédigés majoritairement en polonais et en yiddish, parfois en hébreu et en allemand. Les corpus les plus importants rassemblent les informations en provenance des autres ghettos et les documents issus de la clandestinité (en particulier la presse et ceux émanant du réseau d’enseignement), relatant la vie quotidienne ou la mort programmée.

L’ensemble des archives est conservé à l’Institut historique juif de Varsovie, dont elles forment l’essentiel des collections.



Prises de vues réalisées lors de l’exhumation de la première partie des archives, le 18 septembre 1946, sur les indications d’Hersz Wasser, l’un des rares survivants parmi les membres de l’organisation Oyneg Shabbes.
© Institut historique juif de Varsovie


La deuxième partie sera découverte le premier décembre 1950 seulement, à l’occasion de travaux de construction. En dépit de nombreuses recherches, la troisième partie n’a jamais été retrouvée.
© Institut historique juif de Varsovie